Du XIe au XIVe siècle se déroulèrent Les Croisades, des expéditions militaires et religieuses visant à conquérir et à défendre les lieux saints chrétiens en Terre sainte, face aux musulmans. Les Chevaliers et Farouches Guerriers qui participaient à ces Croisades, étaient appelés Les Croisés. Ils étaient des chrétiens occidentaux venus de toute l’Europe, des milliers d’entre eux furent immobilisés lors de ces guerres.
Les Croisés étaient motivés par la foi, le salut de leur âme, la promesse d’indulgences accordées par l’Église, mais aussi par le goût de l’aventure, l’espoir de richesses et de gloire, ou encore l’évasion des contraintes féodales.
Ils formaient des armées hétéroclites, composées de nobles, de chevaliers, de paysans, de mercenaires, de femmes et d’enfants. Ils étaient souvent divisés par des rivalités entre chefs, des différences culturelles et linguistiques, et des intérêts divergents.
Les Croisés entrèrent en contact avec deux civilisations qui leur étaient peu familières : les Byzantins et les musulmans. Ils eurent des rapports ambigus avec les premiers, qui les accueillirent avec méfiance et les utilisèrent à leur avantage, et des rapports conflictuels avec les seconds, qui leur opposèrent une résistance farouche et finirent par les vaincre.
Quelle était l’Armure et l’Armement des Croisés ?
Les Croisés avaient un équipement militaire varié, qui évolua au fil du temps et des influences. Ils disposaient de plusieurs types d’armes offensives et défensives, ainsi que de machines de guerre pour assiéger les villes et les forteresses.
Les Armes Offensives des Croisés
Les armes offensives des Croisés étaient principalement l’épée, la lance et la hache.
- L’épée était l’arme la plus courante, utilisée à une ou deux mains, avec une lame droite et tranchante, et une poignée en bois ou en métal.
- La lance était l’arme de prédilection de la cavalerie, qui chargeait l’ennemi avec une longue hampe terminée par une pointe en fer.
- La hache était une arme redoutable, capable de briser les armures et les boucliers, avec un manche en bois et une tête en métal, souvent à double tranchant.
Les Croisés utilisaient aussi d’autres armes, comme le marteau d’armes, la masse d’armes, le fléau d’armes, le couteau, le poignard, ou encore l’arbalète.
L’arbalète était une arme à distance, qui lançait des carreaux avec une grande force et une grande précision, grâce à un mécanisme de détente et un arc en bois ou en métal. Elle était redoutée par les musulmans, qui la considéraient comme une arme lâche et impie.
Les Armes Défensives des Croisés
Les armes défensives des Croisés étaient la cotte de mailles, le casque, le bouclier et l’armure.
- La cotte de mailles était une sorte de tunique faite de milliers d’anneaux de fer entrelacés, qui protégeait le corps des coups d’épée ou de lance.
- Le casque était une coiffe en métal, qui pouvait être simple ou ornée, qui protégeait la tête et le visage.
- Le bouclier était une pièce de bois ou de métal, de forme ronde ou ovale, qui servait à parer les coups et les projectiles.
- L’armure était une protection plus complète, qui recouvrait le corps de plaques de métal articulées, qui offraient une meilleure résistance aux armes perforantes.
Les Croisés adoptèrent progressivement des éléments d’armure et d’armement des Byzantins et des musulmans, tels que :
le turban, le haubert, le gambison, le camail, la salade, le heaume, le bacinet, le gorgerin, le plastron, les brassards, les gantelets, les cuissards, les grèves, les étriers, les éperons, ou encore la selle.
Les Machines de Guerre des Croisés
Les machines de guerre des Croisés étaient des engins destinés à attaquer ou à défendre les places fortes. Elles étaient souvent construites sur place, avec du bois et du fer, et nécessitaient une grande habileté technique et une grande force humaine.
Parmi les machines de guerre les plus utilisées, on peut citer :
- La tour de siège : une structure mobile à plusieurs étages, qui permettait aux assaillants de s’approcher des remparts et de les escalader, tout en étant protégés des tirs ennemis.
- Le bélier : une poutre en bois munie d’une tête en métal, qui servait à enfoncer les portes et les murs.
- Le trébuchet : une sorte de catapulte géante, qui lançait des pierres, des boulets de fer, ou même des cadavres, à plusieurs centaines de mètres, avec une grande puissance de destruction.
- La baliste : une autre sorte de catapulte, qui lançait des flèches ou des javelots, avec une grande précision et une grande portée.
- Le mangonneau : une variante du trébuchet, qui lançait des projectiles plus légers, mais plus rapides, comme des pots de feu ou des pots de poix.
Conclusion
Les Croisés étaient des guerriers redoutables, qui disposaient d’un équipement militaire diversifié et efficace. Ils s’adaptèrent aux conditions du terrain et aux adversaires qu’ils rencontrèrent, en empruntant des armes et des tactiques aux Byzantins et aux musulmans.
Ils firent preuve d’un grand courage et d’une grande détermination, mais aussi d’une grande cruauté et d’une grande cupidité.
Ils marquèrent l’histoire du Moyen-Orient, mais aussi de l’Europe, par leurs exploits et leurs échecs, leurs découvertes et leurs échanges, leurs conflits et leurs alliances.